Enseignant en sciences à l’École Obligatoire de La Chaux-de-Fonds, Alexandre Dell’Olivo se dévoile comme un individu aux multiples talents. Biologiste, musicien, peintre et photographe, succulentophile, il incarne une diversité saisissante. Ardent explorateur de la nuit, il voue une admiration inébranlable à la nature, source infinie d’inspiration. C’est lorsque la lumière du jour se retire que se dévoilent les mystères cosmiques qu’il affectionne à capturer. La pollution lumineuse, produite par les activités humaines voile cette magnificence céleste. La Chaux-de-Fonds, une ville rurale offre ainsi un environnement favorable à sa quête.

Sa série de photographies infrarouges ajoute une dimension singulière à son travail. En manipulant des pellicules et des capteurs sensibles à la lumière infrarouge, Dell’Olivo dévoile une facette cachée du spectre lumineux. Les images résultantes se parent de fausses couleurs. Cette alliance de choix stratégiques, lui permet de révéler des photons à l’aura onirique et envoûtante sur les alentours de la ville.